Le "baryton du neuvième art" allait dès lors s'illustrer dans des travaux graphiques alimentaires (publicité, catalogues, presse) qui le mèneraient à d'autres "planches", celles de la Bande Dessinée, dérisoires à ses yeux, qui pourtant lui assureraient une gloire de diva.Įn 1941, il entre au journal "Bravo". Il sera engagé juste après, comme artiste lyrique, à l'opéra de Lille.Įn 1940, il doit abandonner la scène, à cause de la seconde guerre mondiale, chose qu'il regrettera toute sa vie. Le 29 août 1929, le baryton reçoit le premier grand prix de chant. Le 25 août 1922, le futur chanteur d'opéra signe son premier contrat d'artiste aux cotés de Mistinguett pour la Grande Revue du Casino de Paris. Parallèlement, à partir de 1921, il devient figurant au Théâtre Royal de la monnaie à Bruxelles. Après avoir exercé quelques petits métiers, il travaille dans la publicité. Il se passionne très tôt pour le dessin et la musique. Qui se cache derrière la Marque Jaune ? Quels sont ses mobiles, ses motivations ?… Blake et Mortimer auront fort à faire pour venir à bout de l’inquiétant individu aux pouvoirs quasi-surnaturels…Įdgar Pierre Jacobs naît le 30 mars 1904 à Bruxelles. Ce dernier, psychiatre de renom, est persuadé que la Marque Jaune est un génie du mal et qu’il sera le prochain de la liste… Ils faisaient tous trois partis du " Centaur Club " et étaient amis, ainsi que le professeur Septimus. Un médecin réputé, un éditorialiste fameux, un juge éminent, disparaissent tour à tour, enlevés sous les yeux impuissants de la police. Mais voici qu’aux vols succèdent les enlèvements. Le capitaine s’adjoint tout de suite les services de son vieil ami, le professeur Philip Mortimer, dont les connaissances scientifiques s’avéreront précieuses dans cette affaire extrêmement complexe. Le capitaine Francis Blake est dépêché par le Home Office auprès de Scotland Yard pour élucider l’affaire et découvrir l’identité de l’homme qui se cache derrière la Marque Jaune. L’apparente facilité avec laquelle il se déjoue des dispositifs policiers finit par inquiéter les plus hautes instances du pays. Son audace va jusqu’à prévenir à l’avance la police du lieu de l’accomplissement de ses forfaits, ridiculisant à chaque fois un peu plus Scotland Yard. Ce mystérieux criminel multiplie les actions spectaculaires : raid contre la banque d’Angleterre, vol du Gainsborough de la National Galery, et même vol de la couronne royale d’Angleterre… Les murs de la City ne résonnent plus que des incroyables exploits de la " Marque Jaune ".
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